Couché sur le divan, les yeux fermés, le cerveau au ralenti. Mes écouteurs sur les oreilles, je suis transporté. Je suis transcendé, mon corps est au repos, mon esprit est ailleurs. Il flotte, sautille, virevolte, tantôt il se trémousse dans le néant, tantôt il valse avec les notes. C’est difficile d’expliquer le sentiment que la musique procure dans mon esprit. Parfois elle m’énergise, d’autre fois elle me déprime, me stimule, m’engourdit, m’attriste, me réconforte, m’émeut, me divertit.
Je ressens la musique comme si elle faisait partie de moi. Comme si nous ne formions qu’un tout. Qu’au début de chaque chanson, je venais au monde. Et que je mourrais au dernier son. En vivant l’intensité de sa vie au fils des secondes.