J’ai quitté le monde réel

J’ai envoyé un message privé à quelques personnes et hop, j’ai disparu du monde réel. C’est bien Facebook ça, non ? Car c’est bien l’impression que j’en ai : si quelque chose n’existe pas sur Facebook, il n’existe pas. J’ai désactivé mon compte quelque temps, pour voir ce que ça donne. Fait intéressant, quand on désactive son compte, on a l’option d’avoir toujours accès à messenger.com. J’ai fait ce choix, car j’utilise souvent Messenger pour faire des appels vidéo avec la famille.

Pourquoi quitter Facebook ?

Bha, pourquoi pas, en fait ?

Ça n’apporte rien de vraiment intéressant à ma vie. Si je m’arrête deux minutes à réfléchir sur ce qui m’intéresse, c’est facile, c’est ma famille, mes amis, me tenir plus ou moins à jour avec mes connaissances, de l’actu techno et de l’actu générale. Le reste, c’est du bruit. Ma famille, mes amis, je préfère de loin avoir de leur nouvelle de vive voix. C’est bien plus agréable comme façon de communiquer ses bonnes et moins bonnes nouvelles. Et je perdais du temps plusieurs fois par jour à lire des choses inutiles et des commentaires complètement impertinents sur des sujets qui ne m’intéressaient pas. C’est aussi l’endroit #1 où être confronté à une vague d’ignorance incomparable. Quand j’étais las, il m’arrivait même de rafraîchir mon fil d’actualité, limite légume, en attente de quelque chose d’intéressant à me mettre sous la dent. J’ai décidé de remplacer ça par de la lecture, soit un livre ou un article intéressant sur le Web. En ces temps, on ne s’invite même plus de vive voix. On crée un événement Facebook, on publie un rappel aux gens après quelques jours en leur demandant de ne pas oublier de confirmer ou pas leur présence.

Je réactiverai mon compte. Demain, la semaine prochaine, dans un mois, dans six mois. Je ne sais pas. Avant de mettre la switch temporairement à off, j’ai déjà fait un bon ménage dans mes « amis », passant de 500 à une centaine. Lors de ma réactivation virtuelle, je ferai un ménage dans les pages que je « like » afin de réduire le bruit. Je retirerai ainsi à peu près tout, sauf les groupes que j’aime bien suivre, comme les groupes sur l’entrepreneuriat, par exemple. Peut-être continuerai-je simplement sur un nouveau Facebook sans « amis », tel un fantôme passant d’un groupe à l’autre à la recherche d’informations utiles.


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Keven

À propos de Keven

Passionné d'informatique, d'électronique et de « machines à gaz ». Papa d'un garçon et de deux jumelles. Sur mon bateau d'Aspie, tantôt troué tantôt réparé, j'échappe quelques lignes sur mon blogue que j'ai créé pour évader mes pensées.

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